L'école Georges-Argoud-Puy sera relocalisée au clos d'Espiès

Après trois réunions et deux visites de restaurants scolaires, le groupe de travail consacré à la future délocalisation de l'école maternelle Georges-Argoud-Puy, formé il y a quelques mois, a rendu ses conclusions lors d'une réunion publique le jeudi 26 avril. 

Composé de parents d'élèves délégués, des trois directrices des établissements giérois du premier degré et d'élus de tous bords, sous la houlette de Rémy Ducoussent, inspecteur départemental de l'Education nationale et avec l'appui technique de la SEM Territoires 38, ce groupe de travail a été créé pour répondre à la problèmatique de la délocalisation de l'école maternelle Georges-Argoud-Puy, nécessaire à la fois pour des raisons de mise aux normes (l'école ne répond ni aux nécessités environnementales ni aux exigences d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite) et de carte scolaire (les enfants qui y sont scolarisés viennent, pour l'essentiel, de l'autre extrémité de la commune). Avec dans les deux cas un second impératif, celui de construire un restaurant scolaire à même d'accueillir beaucoup plus d'élèves sur le site René-Cassin.

"L'école Georges-Argoud-Puy a près de 40 ans, a commenté le maire Pierre Verri en préambule, et les aménagements qu'elle réclame aujourd'hui dépassent largement le coût d'une nouvelle construction, c'est donc l'occasion ou jamais de le repenser aussi en termes d'implantation". Le groupe de travail devait plancher sur deux hypothèses ; la première était celle d'une reconstruction sur le site actuel des deux autres établissements du premier degré, la maternelle et la primaire René-Cassin, au centre ; et la seconde celle d'une reconstruction dans le parc du clos d'Espiès, à l'Ouest de la commune. Vous trouverez le détail des arguments "pour" et "contre" de chaque option dans le powerpoint* ci-dessous, qui a été projeté lors de la réunion publique et que l'élue en charge de l'éducation à Gières, Christine Picca, a ramené à deux principaux arguments : "le regroupement au centre aurait fait de cette école la plus dense de l'Isère, avec 22 classes de maternelle et de primaire au total, alors que le clos d'Espés est plus proche des quartiers résidentiels où les élèves sont domiciliés, la Roseraie, le Chamandier et l'éco-quartier". Ajoutons que le site du clos d'Espiés offre la potentialité de bâtir, à plus long terme et si cela s'avère nécessaire, quelques classes de primaire, ce qui serait beaucoup plus compliqué à faire au centre, où doit être construit de toutes manières un restaurant scolaire à même d'accueillir la plupart des enfants de René-Cassin (le restaurant scolaire du foyer-logement est toujours d'acualité pour les plus jeunes).

Autant dire que l'unanimité s'est rapidement faite, au sein du groupe de travail, pour la seconde solution, et les personnes présentes à ce compte-rendu y ont visiblement adhéré tant elle est cohérente. "Le groupe de travail va continuer à fonctionner, a conclu le maire, pour penser le détail de ce projet et celui du restaurant scolaire René-Cassin"

* Attention, les plans des options présentées dans le powerpoint n'ont pas la même signification dans les deux cas ; concernant l'hypothèse René-Cassin, le tracé correspond peu ou prou à l'emprise envisagée (qui devrait être celle du futur restaurant scolaire) à lors que, dans l'hypothèse du clos d'Espiès, il projette approximativement la surface nécessaire à la création d'une école de 4 classes, et non pas à sa localisation précise dans le parc.

 

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