Le patrimoine arboré de Gières
Si de nombreuses parcelles forestières sont présentes sur son territoire, la ville de Gières ne possède pas de forêt communale, à l'inverse de Venon ou d'Herbeys. Ces bois sont presque tous plantés sur des parcelles privées et la mairie ne peut donc pas intervenir directement dans leur gestion.
Les arbres communaux sont, pour l'essentiel, ceux qui se trouvent dans ses parcs. Ceux situés le long des rues ont été transférés en 2015 à la Métro, en même temps que la compétence voirie.
Pour accroître son patrimoine arboré, la commune s'est dotée d'un plan canopée, mis en place depuis le début du mandat, et complémentaire à celui de la Métro. Il a été décidé de planter un arbre ou arbustre pour chaque élève entrant en CP sur la durée du mandat. Ont ainsi été plantés :
Pour l'hiver 2020/2021, 22 arbres et 85 arbustes,
Pour l'hiver 2021/2022, 19 arbres et 50 arbustes,
Pour l'hiver 2022/2023, 14 arbres et 75 arbustes,
Pour l'hiver 2023/2024, 56 arbres, 37 arbustes et 154 végétaux à petits fruits.
Enfin, nous ne serions pas complet sans citer l'arboretum Robert Ruffier-Lanche et le sentier planétaire Manuel Forestini, situés sur le domaine universitaire, viennent enrichir le patrimoine arboré de Gières.
Entretien et sécurité
En plus de la gestion de son plan canopée, la mairie doit également veiller à la sécurité des Giérois sur l'espace public. Il lui faut donc procéder aux coupes des arbres malades ou morts qui pourraient menacer les riverains s'ils venaient à se briser sous l'effet des intempéries. La commune s'est ainsi trouvée contrainte de couper, au sein du patrimoine arboré communal (hors Métropole), 8 arbres pendant l'hiver 2022/2023 et 8 autres pendant l'hiver 2023/2024.
Tout récemment, un cèdre de l'Himalaya (généralement planté entre 1 100 et 3 200 m d’altitude, là où les hivers sont secs et neigeux) situé dans le parc du clos d'Espiès a ainsi du être abattu car l'expertise menée par l'ONF (Office Nationale des Forêts) faisait état de points de fragilité, dont l’origine pourrait être un foudroiement ou un arrachement (neige lourde, rupture d’écorce..). L'arbre mesurait 29 mètres de haut et l'envergure était de 16 mètres. Il n'était pas possible de le conserver en l'état sans prendre le risque d'un éventuel accident alors qu'il est situé dans une zone très fréquentée, notamment par des enfants. Deux autres arbres, situés à proximité de l'école maternelle René-Cassin, vont devoir également être coupés. Malheureusement, ils sont morts, comme d'autres arbres similaires sur la commune, victimes de la hausse des températures et du changement climatique.